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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 18:27

Vingt-trois heures cinquante-neuf déjà, non maman, ne pleure pas;
Oui, c'est vrai, ton enfant s'en va, la maladie ne m'a pas laissé le choix.
Souviens-toi des jours heureux sans que tu ne pleures
Réjouis-toi, je fus heureux, un temps, avant que ne sonne l'heure.


Bébé déjà, je souriais à cette vie que l'on m'offrais en présent
Petit garçon, j'apprenais à tour de bras, et toujours passionément.
Les études, le travail, les petites-amies, je m'en souviens encore
Les larmes, la solitude, la tristesse m'ont volé tout cet or.


Non, maman, je ne pars pas sans quelques bons souvenirs tu sais
Les éclats de rires, les amis, l'amour qu'alors on m'offrait.
Mais je suis là, étendu au sol, cette plaie béante qui te sourit
Ces derniers mots iront pour toi, je t'aime maman, et merci.


Je m'envole déjà vers d'autres aventures, d'autant de repos
Je te verrais et te ferais de temps en temps signe, de là-haut.
Je veillerai toujours sur toi, ici-bas, comme le firent tes aïeux
Sois heureuse, car où je vais, je ne serais plus jamais malheureux.

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