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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 19:42
Mais qui es-tu enfin, toi la louve, toi l'étrangère,
Ainsi qui sans façon, sans gêne, un pâle matin d'hiver,
Rendue ici, au levant, bouleverser mon univers?
Idéale que n'attendais-je pas au pas de ma demeure,
Or tu la fracassais déjà, à grand coup de bonheur?
 
Ne m'enlevais-tu pas alors, fière dans ton armure de soie,
Tu as alors fait de moi, toi l'aigle, ta proie.
N'étais-je qu'un pantin asservi sous ton regard,
Entravé dans tes bras, toi l'orgueilleuse, moi le blafard,
Je n'avais qu'à me laisser porter à l'allure de l'espoir.
 
Retranché que j'étais dans ma forteresse garçonnière,
Tu as su démolir tant d'efforts en un battement de paupière;
Et voici déjà que disparaissent tant d'années à vivre sans exister
N'entends-je plus que ton cœur à la place du verbe aimer.
Il n'aura fallu que tes yeux et ta voix pour m'y conjuguer.
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D
lumière tamisée<br /> câlin autorisé<br /> inconnue découverte<br /> coeur entrouvert <br /> deux corps se découvrent<br /> deux esprits se trouvent
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